Who do I trust ? A qui faire confiance ?

who-do-you-trustAux États-Unis, après avoir récupéré le capital et les intérêts des aides apportées,  le gouvernement Obama n’a cessé depuis 2008 de négocier avec les banques pour les mettre face à leurs responsabilités.

Les crédits de constructions ont été débloqués en 2012, d’où une forte reprise en Floride, après que l’ensemble des banques aient été amendés. Au tour des géants du crédit, Fannie Mae et Freddie Mac de se retrouver en position d’attente, car le Sénat Américain a négocié un accord qui forcerait les investisseurs privés à essuyer les pertes avant que l’État n’intervienne comme cela s’est passé en 2008.

Devant cette annonce, les titres se sont effondrés de 30% la semaine dernière. Il faut savoir que ces deux structures incroyables, garantissent la moitié des prêts immobiliers aux États-Unis, en les rachetant aux banques commerciales et en les revendant sous forme titrisée avec une garantie publique. Si ce projet de loi est adopté, les deux géants devraient disparaitre au profit d’une agence d’État, et les banques commerciales auront l’obligation d’essuyer les pertes à hauteur de 10% en cas de crise immobilière.

On comprend donc que ces prochaines semaines vont être décisives , non pas pour une reprise de l’immobilier qui a déjà commencé, mais par une accélération rapide ou non des ventes.

Raison pour laquelle les constructeurs immobiliers  n’ont pas le moral ces derniers temps aux États Unis. Ce projet de loi fait enrager les milliardaires activistes qui attendaient  une légère reprise économique afin de « remettre le couvert » comme en 2007, et engranger des milliards de bénéfices. Opération ratée pour le moment.

Cet élément positif  va freiner les folles hausses des prix et donner plus de distances aux investissements, les rendant plus attractifs sur du moyen terme (2 à 3 ans) que sur du court terme. Les ménages américains par contre, devraient voir les taux augmenter d’environ 0.5 point en raison des contraintes imposées aux banques. Une re distribution des cartes très intéressante et porteuse s’annonce pour nos clients investisseurs.

Si ces éléments sont positifs, il n’y a cependant toujours pas eu de reprise totale des crédits bancaires pour les investissements immobiliers de quelque nature qu’il soit.

Depuis la crise en 2008, rien n’avait bougé jusqu’en juillet 2012, où l’indice NAR (indice de revente de logements) a connu sa meilleure performance depuis 2010 avec 15 mois consécutifs de hausses des promesses d’achat pour arriver à 12.4%.

En Avril 2013, les analystes de Wall Street ont noté une  hausse des prix du foncier de 13%, avec une estimation globale sur les USA de 10 à 15% supplémentaires.

Actuellement, le terrain constitue 21.7% du prix d’investissement en immobilier construit pour un particulier aux États Unis, et ce taux est en dessous des moyennes de 2005. Il y a donc encore une marge d’évolution importante possible.

Suite à ces données, à vous de choisir, à qui faire confiance lors de vos prochains investissements…